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Mais qu'est ce qu'un professeur sans élèves disait Brecht
Scories émotionnelles nourries de la hightech
J'accrobate de la loose, en descente rock n roll
Névrotique et barbare, proche de la camisole
Mes neuronnes formatées au coeur de mes nuits chauves
Hurlements silencieux, entravé comme un fauve
Société accroupie, lobotomie des coeurs
Interminables angoisses, longues et froides chaleurs
Blonde on blonde, I want you, times they are not changing
Je sublime ma schizo, fixant sister morphine
Avec le temps, c'est pas, extra, la solitude
Ma mémoire, elle, amère, incandescante, exude
L'oxygène me manque, mes tourments excruciants
Vertiges et ascendances, pauvres lèvres, balbutiant
Je suis si fatigué, insensible aux pulsions
Crucifixion en rose, hanté, vision Sexus
Ces obsessions m'étouffent, me scient, me suent, me sucent.
Courbée l'échine, quêtant l'origine du monde
Vaincu, défait, ruiné, la lumière noire m'inonde
Je cherche la sortie, invariable néant.
Aveugle aimant, perdu, dans des ténèbres blancs.
Dans un brouillard bleuté, je rêve d'avoir été
Mon esprit arraché, et partir en fumée.
L'aube s'approche en rampant, espoir fugace, furtif
Nuées si blafardes, éternel leitmotiv
Au fond de mon désert, je capitule, fiévreux
Anéantissement, cruel et délicieux
Nyctalope du jour pâle, lucide et résigné
Les dehors m'ouvrent la porte, this is the end, raté !
