La musique est faite pour le plaisir
Nourrissant invariablement nos désirs
Dans nos quotidiens darwiniens
S'il n'y a pas de plaisir, il n'y a rien
L'esprit nie aveuglement l'infini
Englué dans une vaine érotomanie
La prière n'est que désespoir de la raison
Pariant sur un finitus sans conviction
La philosophie reste un préliminaire
Un passage obligé pour l'imaginaire
L'ennui n'est que te temps en désordre
Dans lequel tu attends les contrordres
Passant nos nuits à échaffauder un absolu
Tentant d'échapper à ce destin vermoulu
Quand on pense combien la mort est notre errance
Et combien immense en est notre ignorance
Tout est futur, même le passé.