Loin de mes habituelles éructations,
Pour meubler mes insomnies, j'astique mes vers
Bien plus que l'alcool, vaine diversion
Bien plus que les rêves aux relents pervers
Je refais inlassement ma route interminable
Qui m'a conduit vers des confins résurrectionnels
Absorbant sans fin tout ce qui était buvable
A la poursuite d'un pseudo arc en ciel
Dans les fastes de la solitude
Les dieux hantent les âmes humaines
A la recherche d'un prétexte à survivre
Pauvres incroyants perclus de haine
Ils aimeraient échapper à la funeste vouivre
Mais ils ignorent que la Bible, le Coran, la Torah
Ne sont plus que des livres aux pages blanches
Des chimères provoquant la diaspora
Sur lesquels chacun pleure et s'épanche
Dans les affres de la solitude
Tu cherches à résoudre l'équation à une inconnue
En training constant pour le love commando
L'espoir de croiser the only one sans cesse entretenu
Mais impuissant devant Elle dans la terreur des mots
Tu espères et tu crains la love affair
Impuissant à affronter la souffrance
A maitriser tes glandes sudorifaires
Que provoque toujours la dépendance
Dans les affres de la solitude
Tu parcours la lande like a hobo
Luttant contre la désertion lunaire
Faire allégeance aux nouveaux hobereaux
Maitres des cerveaux aux mille thuriféraires
Ils consomment sans conscience tout ce qu'on leur vend
Politiciens corrompus, produits frelatés, images lacrymales
Adorant ces faux gourous brassant du vent
Qui lèchent les pieds des multinationales
Dans les fastes de la solitude
Stultorum infinitus est numerus
Le nombre des fous est infini
L'alternative à la domination du prépuce
Laissent les hommes anéantis
Lassés de boire à la même barrique
Chasseurs de fantômes anciens épuisés
S'appuyant pour toute béquille sur leur trique
Ils résistent, moyennageux, à l'inéluctabilté
Dans les fastes de la solitude