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Quid du paradis ou de l'enfer
Ectoplasme non coté à l'argus
Trouveras tu au fond de ton bréviaire
Summis desiderantes affectibus
Les alchimistes pulvérisent
Ton permis de conduire ton égo
Les prédateurs taylorisent
ton cortical sous embargo
Le jardin des delices
En réanimation dans ton thalamus
Dispersant les nuées salvatrices
Abolissant sans vergogne ton habitus.
Les aventuriers du verbe perdu
Les cris des enfants sacrifiés
La quête du souffle éperdu
T'aspirent un air raréfié.
L'escamoteur des rêves est à l'oeuvre
La nef des fous est à la dérive
Happé par la déesse pieuvre
Le démiurge dément récidive.
Nos improbables futurs enchainés
Lovés dans une fange putride
Des guerres gores et damnées
Aux existences frigides.
Nous dansons un tango suicidaire
En quête du paradis perdu
Seul devant, nous guette l'enfer
A jamais, les délices disparus
Hieronimus, revient !
ils sont devenus fous
